La Russie et le jeûne thérapeutique
Des scientifiques russes reconnus comme Pavlov (prix Nobel de physiologie en 1904) ont étudié dès le XIX ième siècle le jeûne chez les animaux. Mais c’est le psychiatre Youri Nicolaev qui le premier, dans les années 50 expérimente le jeûne sur l’homme en psychiatrie. Dans sa clinique en Sibérie, le Dr Nicolaev permet à quelques patients atteints de schizophrénie de ne pas se nourrir et observe une significative amélioration de leur état comparé à ceux que l’on forçait à s’alimenter. Il décide de laisser s’alimenter plus de patients comme il le souhaitent . Le résultat constaté est un jeûne dont la durée est décidée par les patients et qui est de quelques jours en général. Alors il remarqua que l’état des patients s’améliorait, parfois de manière spectaculaire. Interloqué, il approfondit ses recherches en suivant deux axes : le psychique et physique. Ses travaux sont retenus et soutenus par l’URSS qui décide de mener de larges études sur le sujet.
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Etudes :
Ne faisant pas les choses à moitié, l’URSS décide de mener des études sur le jeûne thérapeutique dans l’ensemble du pays. A chaque hôpital dans les grandes villes comme Moscou, Leningrad, Kiev, Minsk ou Rostok sont étudiés les effets du jeûne sur différentes maladies : maladies des bronches, cardio-vasculaires, estomac, intestin, endocriniennes, digestives, articulaires ou osseuses, peau. (source). Dès lors s’en suit une étude conséquente sur le sujet. Les études furent menées jusqu’en 1988, soit une période d’environ 40 ans. A cette date, en URSS, l’académie des Sciences décide officiellement d’intégrer le jeûne dans la liste des pratiques thérapeutiques, incluant un manuel précis et détaillé d’indications et de contre-indications. Ce manuel existe et est actuellement en cours de traduction pour que l’on puisse bénéficier de ce savoir.
La méthode Russe :
Contrairement à la méthode Allemande, la méthode de jeûne russe est bien plus spartiate. Elle se résume à simplement de l’eau. Aucun aliment n’est ingéré pendant la totalité du jeûne.
En Russie comme en Allemagne, le jeûne thérapeutique ne rencontre pas d’opposition farouche au sein de la population, sa pratique est diffusée sur l’ensemble du territoire et il est reconnu comme une pratique de guérison par le gouvernement. Son utilisation en cure de prévention après l’accident de Tchernobyl, favorisée par des médecins comme le docteur Shumilov en est un exemple et montre qu’en règle générale, les Russes font confiance en cette façon de soigner (source).