Histoire du Psoriasis : quand et pourquoi ça a existé ?
Aussi longtemps que l’on puisse remonter dans l’Histoire, les hommes ont souffert de psoriasis, même si ce n’était pas alors le nom qui lui était attribué.
Aujourd’hui, cette pathologie et ses symptômes sont parfaitement identifiés médicalement. Mais cela n’a pas toujours été le cas, car il s’agit d’une maladie complexe dont le diagnostic a longtemps été difficile à établir.
De tous temps, les hommes ont recherché des traitements pour en traiter les symptômes.
Histoire du psoriasis : dès l’Antiquité … Hippocrate
Nous savons que les Grecs ont été, dès l’Antiquité, les pionniers dans le domaine de la recherche médicale, et en particulier en dermatologie.
Hippocrate (460-377 av J-C) a été le premier médecin grec à s’intéresser aux maladies cutanées. Les maladies de peau étaient alors divisées en deux catégories : les démangeaison (psora) et les affections de l’épiderme (lepra).
Il fut le premier à proposer le brai de houille pour le traitement de celles-ci, ainsi que la lumière solaire et l’utilisation de l’arsenic sous forme topique (en application cutanée).
Les symptômes du psoriasis apparaissent également dans les écritures de l’Ancien Testament, où l’on utilise le terme « tsaraat » qui désigne la plupart des maladies de peau, dont la lèpre et le psoriasis. La lèpre est fréquemment citée dans la Bible, et sa description laisse à penser qu’il s’agit en fait de psoriasis : « La lèpre de Naaman s’attachera à toi et à ta postérité pour toujours. Et Guéhazi sortit de la présence d’Elisée avec une lèpre comme la neige. »
De même, il en a été retrouvé des traces sur des momies égyptiennes.
Dans les écrits de l’Antiquité, on évoque aussi l’influence de la lumière du soleil sur la gravité des symptômes du psoriasis.
Au début de notre ère …
La première description clinique du psoriasis est attribuée à Aurelius Cornelius Celsus (25 av JC – 45 ap JC). Dans son ouvrage « De Arte medica », il ne prononce pas le nom de psoriasis mais d’impétigo, en précisant que cette pathologie présente des formes variables. Y sont signalées la notion d’érosion de la peau et l’existence de plaques rouges au niveau cutané.
Le nom de « psoriasis » provient donc, comme indiqué plus haut, du grec « psora » signifiant « démangeaisons ». Il a été attribué à cette maladie en l’an 159 ap J-C par Galien, un physicien romain qui a été le premier à répertorier le psoriasis comme maladie de peau dans le dictionnaire médical. Il y décrit une éruption qui s’accompagne d’un phénomène de desquamation.
Galien, en plus du traitement topique à l’arsenic, aurait préconisé l’application d’un liquide bouilli avec une vipère.
A travers l’histoire, les hommes ont émis de nombreuses hypothèses quant aux causes du psoriasis : hygiène insuffisante, carences nutritionnelles, famine, microbes, troubles sanguins, allergies, ou plus généralement constitution fragile.
Tout comme on a pu relever des tentatives de traitement naturel, des plus douteuses : urine, excréments, décoctions de plantes, mélange d’oignons et de plantes …
Au Moyen-Age, la confusion entre lèpre (contagieuse) et psoriasis (non contagieux) persiste. La population de l’époque repousse, isole et met parfois en quarantaine les personnes atteintes. Celles-ci ne peuvent se déplacer qu’en annonçant leur arrivée à l’aide une cloche, et sont vêtues d’une tenue spécifique, permettant de les identifier à distance.
En outre, selon les croyances religieuses, les malades étaient considérés par la population comme « punis par Dieu », impurs et donc indésirables, renforçant ainsi encore leur exclusion sociale.
Plus avant dans l’Histoire, en 1313, le roi de France ordonna leur mise à mort et les fit brûler sur un bûcher.
L’identification du Psoriasis : au 19ème siècle seulement
Au début des années 1800, J.L. Ailbert a répertorié les maladies de peau selon la cause, l’apparence, la durée, ainsi que la réaction aux traitements.
Dans la foulée, le dermatologue Robert Willan a été le premier médecin à discerner le psoriasis des autres dermatoses de la même famille, et notamment de la lèpre.
Dans les années 1840, F. Von Hebra a formellement séparé les pathologies de psoriasis et de lèpre. Mais ce n’est qu’en 1868 qu’il adoptera le terme de “psoriasis”, ce qui permettra de ne plus faire la confusion entre le psoriasis et la lèpre vulgaire.
A cette époque, les traitements au goudron, à l’arsenic et à la lumière solaire sont encore en vigueur.
Le Psoriasis depuis le 20ème siècle …
C’est au début des années 1960 que le psoriasis a commencé à être considéré comme une maladie auto-immune, déclenchée par une réaction inflammatoire. À la même époque, l’arthrite psoriasique a été aussi répertoriée en tant qu’état clinique distinct.
La recherche de traitements s’est poursuivie, avec l’apparition de la photothérapie et du traitement par UV.
De même, des traitements pharmaceutiques apparaissent au milieu du 20ème siècle.
De célèbres psoriasiques …
Citons tout d’abord Benjamin Franklin, le célèbre inventeur et écrivain américain du 18ème siècle. Les symptômes, la description des lésions désignent un psoriasis. Lésions squameuses et suitantes, recouvertes de plaques blanches sèches. Il en souffrit sur de nombreuses parties du corps : dos, bras, jambes et cuisses, cuir chevelu, mains … Pilules et infusions de plantes permirent de ralentir l’évolution de la maladie. Si elle ne régressa pas complètement, elle ne s’étendit pas non plus
De même, chacun connait le célèbre tableau de David représentant la mort de Marat, figure importante de la Révolution française, assassiné par Charlotte Corday le 13 juillet 1793 alors qu’il se trouvait dans sa baignoire. Savez-vous ce que faisait Marat, à longueur de journée, dans sa baignoire ?
Marat prenait en fait des bains de soufre, car il était atteint d’une maladie de peau. Selon les historiens, celle-ci était associée à des rhumatismes articulaires. Même si, à ce jour, aucun diagnostic formel n’a été établi quant à la maladie de Marat, il tend principalement vers un psoriasis ou une dermatite herpétiforme.
Le 21ème siècle nous apporte ses solutions naturelles …
De nos jours, la phytothérapie, la mycothérapie, les médecines douces et méthodes naturelles ont trouvé leurs lettres de noblesse, et leur place dans la gamme des traitements naturels du psoriasis.
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