L’Histoire du Chaga

 

On trouve une première trace écrite de ce champignon dans L’Almanach Médicinal Shen Nong Ben Cao Jing (Chine), en l’an 100 avant J-C. Il s’agit du premier corpus de connaissances recueillies sur les herbes et végétaux dans le domaine de la médecine traditionnelle chinoise.

Cependant, le Chaga était visiblement déjà consommé vers la fin de l’âge de bronze, 3500 ans avant J.C. On a découvert, dans le massif de l’Otzal, situé à 3200 m d’altitude à la frontière entre l’Autriche et l’Italie, sous un glacier, un corps momifié auquel on a donné le nom d’Otzi. Dans sa bourse, fut retrouvées 3 espèces de champignon : un polypore de bouleau, un amadouvier et un chaga !

Il était également connu des Khanty, éleveurs de rennes en Sibérie occidentale le long du fleuve Ob, depuis le 11ème siècle, qui le consommaient en thé pour améliorer la digestion, en savon pour nettoyer les plaies cutanées, et le fumaient même sec, afin de fortifier leurs poumons !

Dans la biographie du Grand-Duc de Kiev (Vladimir Monomakh, 1053-1125), il est indiqué qu’il fut guéri miraculeusement d’un cancer de la lèvre par l’application d’une mixture composée de poudre de Chaga, additionnée d’eau.

Depuis plus de 500 ans, en Russie et en Sibérie, les substances issues du Chaga sont utilisées à des fins médicinales. Néanmoins, il n’a été documenté que récemment, en 1930.

Depuis les années 1960, des recherches et des études, principalement menées en Asie, en Russie et en Pologne, ont démontré l’étendue des propriétés thérapeutiques du Chaga, principalement sur le cancer, l’hypertension, le diabète, le système nerveux central et le système immunitaire.